L’intensification de l’agriculture, bien qu’elle ait permis d’accroître les niveaux de productivité et limiter les empiètements les plus graves sur les terres, n’a pas empêché les effets négatifs sur l’environnement. Un développement durable de l’agriculture est fondé sur les principes de la pratique d’une agriculture de conservation des ressources naturelles.

Problématique et contexte

 Deux contraintes majeures pour l’agriculture en régions méditerranéenne :

  • Le déficit en eau et la sécheresse
  • La dégradation du sol et la désertification

L’agriculture de conservation peut être une alternative pour les grandes cultures car cette dernière est pratiquer essentiellement en zone semis aride où le rendement des cultures est fortement dépendant de la disponibilité en eau, où les sols ont une faible teneur en matière organique, et où il ya problème d’érosion et de désertification.

Il y a donc nécessité de changement dans les systèmes de production et l’adoption d’une agriculture de conservation qui répond à divers aspects :

 

 

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[collapsibles] [collapse title= »Aspects environnementaux » state= »active »]Meilleure économie de l’eau et productivité de l’eau. Meilleure protection du sol et de la qualité de l’eau. Réduction dans les émissions du gaz carbonique. Réduction dans la pollution par les engrais grâce à une utilisation plus efficace des nutriments. [/collapse] [collapse title= »Aspects socio-économiques »]Meilleure économie au niveau de la ferme (diversification des productions) Réduction des couts des machines par la technologie de l’AC (moins de demande en labours, en énergie et en intrants. Stabilité des rendements et meilleurs rendements. [/collapse] [collapse title= »L’objectif visé par notre stratégie d’adoption de l’agriculture de conservation »]Assurer une meilleure durabilité du programme de développement agricole et une préservation efficace des ressources naturelles et de l’environnement en réduisant l’impact de l’agriculture sur le milieu tout en améliorant la production agricole et donc les revenus des paysans. En ce qui concerne l’ITGC, un premier diagnostic, fait en mars 2005, sur la situation des sols de la région de Sétif, a révélé que la compaction des horizons travaillés et les semelles de labour traduisent l’impact des itinéraires conventionnels pratiqués. Face à cela, le recours aux techniques simplifiées et au semis direct serait une alternative pour corriger l’impact négatif des systèmes de production adoptés par les agriculteurs, améliorer la production et préserver les potentialités du sol. Dans ce contexte, la stratégie de l’ITGC repose sur la mise en œuvre d’un programme d’expérimentation de longue durée intégrant les techniciens et les professionnels pour une introduction progressive dans les systèmes de production actuellement adoptés par nos agriculteurs. [/collapse] [/collapsibles]
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